Noël ... épisode 3
Et oui, quand on aime, on ne compte pas !
Donc le 26 au soir, je recevais ma soeur, qui, elle aussi, sortait de plusieurs repas familiaux ...
Mais je décidais quand même de les soigner, en essayant de ne pas faire trop lourd ou trop chargé. Challenge pas facile en ces jours de fêtes ...
Foie gras sur pain brioché MAISON
Saumon sur blini et ricotta-aneth, roulés de jambon au St Morët
et bouchées apéritives avec avocat, moules à la catalane et tomates séchées.
Ma table ressemblait à celle de la veille.
Après quelques huitres, j'avais préparé un plat unique (et complet)
J'ai jeté mon dévolu sur un gigot de 7 heures.
Naturellement j'ai adapté la recette originale. N'ayant pas de plat à couvercle assez grand pour y loger mon gigot, j'entrepris donc de le désosser. Ce que je fis, ma foi, de manière assez concluante. Cela me permit de le faire revenir dans une grande poêle, avant de le loger dans mon plat à baeckoeffe, avec pommes de terre, oignons et bouquet garni. J'ai ai ajouté une bouteille de vin blanc moëlleux, délaissant le bouillon de base ! Je l'ai glissé dans mon four pour 4 h à th 4 et 3 h à th 3. Puis il est resté près d'une heure dans le four éteint, le temps que nous prenions l'apéritif. J'ai surveillé la cuisson toutes les heures, mais en fait, je n'ai rien eu à faire. Et j'ai mis un point d'honneur à le servir ... à la cuiller !
Autour de la table, tout le monde a mangé comme s'il n'y avait pas eu Réveillon et Noël auparavant. Et, surprise, non seulement ma plus jeune fille a goûté (elle n'est adepte que de viande rouge tendre et saignante) mais elle en a repris !
Nous avons fait l'impasse sur le fromage, d'un commun accord.
et nous sommes passés directement au dessert, du riz au lait au mascarpone avec un coeur de crème de caramel au beurre salé, souvenir de nos vacances quiberonnaises
Et pour accompagner le café, petite séance de dégustation de douceurs préparées par Véronique, l'initiatrice de la Souris, que j'avais rencontrée la semaine précédente lors de l'un de mes nombreux séjours parisiens de ce mois de décembre.
Guimauve, pâte d'amande et boule chocolatée.
Mais naturellement, nous n'avons pas trouvé les composants exacts, que Véro s'est bien gardée de me dévoiler, en me laissant le soin de jouer aux devinettes !
Donc on a supposé que les pâtes d'amande étaient au gingembre, les chocolats au poivre ou peut-être même au piment d'Espelette, quand à la guimauve, tout le monde a craint qu'elle ne soit au chèvre ou au camenbert tant le visuel s'y apparentait !
La page des repas de Noël était tournée, devant dès le lendemain matin, reprendre un train pour Paris ...
Edit : vous connaissez cette sensation d'avoir oublié quelque chose et de ne savoir quoi ? Je l'ai eu en préparant cet article. J'ai repassé mes photos. Mais non, j'ai tout dit ...
Christelle, pardonne-moi .. j'ai été un peu bousculée depuis quelques jours et j'ai oublié de parler de tes truffes au chocolat que tu avais préparées et amenées ce jour-là (d'ailleurs elles n'ont pas fait un pli et on était tranquille quand à la composition !) Mais enfer et damnation où se sont-elles planquées pendant la séance photo ? Vous étiez déjà le nez dans la boîte ? Je sais que quelques unes en ont réchappé car elles furent appréciées par mes collègues le surlendemain ! "C'est toi qui les a faites ? Non ma nièce. Eh bien, la famille n'est pas perdue ... J'en reprends une !"