Chronique d'une catastrophe évitée
Une copine de l'une de mes filles m'a demandé dernièrement de faire un atelier cuisine avec moi.
Je décidais donc de faire des brioches pour le petit déjeuner du lendemain.
Je pris la recette dont je me servais pour faire mes brioches à la MAP et décidait de la faire sur le programme "pâte" sans cuisson, afin de faire des pièces individuelles.
Oui, mais ...
A l'ouverture de la MAP, je trouvais un drôle d'aspect à ma pâte.
Je la versais sur mon marbre et l'examinais de plus près. Elle ne se tenait pas trop et donnait l'impression d'avoir subi une explosion de bulles ...
Jean-Pierre passant par là m'assura que ma pâte avait tourné, qu'elle était juste bonne à jeter et entrepis de me soumettre à la "question" : quel recette ? quel dosage ? oubli de sel ? quantité de liquide ?
Je finis rapidement par ne plus répondre ...
Je lançais un timide "tu penses qu'on peut la rattraper ?"
Un haussement d'épaules, des yeux au plafond ... "rattraper cela ? ... impossible !".
Dit-il en mettant la pâte dans un cul de poule et en attrapant la poche de farine. Au bout de quelques minutes, il me tendit une pâte plus conforme à ce que j'en attendais et sortit de la cuisine, auréolé de son habit de sauveur de petit déjeuner !
Bon d'accord, c'est lui le boulanger, pas moi. Je ne risque pas de l'oublier. Et je sais que marcher sur ses plates-bandes peut s'avérer périlleux ...
Nous reprîmes notre atelier, façonnant boules et tresses. Après près d'une heure de repos, nous les avons passés au four.
Ces viennoiseries furent réparties dans 3 foyers pour le petit déj du lendemain et rien n'est resté !
Mais à la réflexion je pense que j'utiliserais plutôt la recette des pains au lait, prévue pour une cuisson au four.